La situation sécuritaire et humanitaire dans les provinces du Kwilu et du Mai-Ndombe demeure toujours inquiétante ce, malgré les efforts du gouvernement pour le retour de la paix. Plusieurs sources ne cessent d’évoquer l’hypothèse d’une main noire. Le cas pour les gouverneurs de l’espace grand Bandundu, qui dénoncent une infiltration.

« Nous demandons au Président de la République, au président de l’Assemblée Nationale ainsi qu’au président du Sénat de prendre les décisions en temps réel. Le pays est en guerre ; s’ils ont choisi Kwamouth, c’est parce que c’est l’entrée de Kinshasa. Nous sommes infiltrés et il y a une main noire ; attaquons le problème à la source et sécurisons nos territoires », a laissé entendre Rita Bola, gouverneure de la province du Mai-Ndombe.

Depuis le début du mois d’août de l’année en cours, la cité de Kwamouth, à une centaine de Kilomètres de la capitale Kinshasa est le théâtre de violents affrontements à l’arme blanche. Les membres de deux communautés en proie à un conflit de territoire sont à l’origine de ces violences. A ce jour, plusieurs personnes ont été tuées dans ces affrontements entre les Teke et Yaka de l’ouest de la RDC. Les deux communautés se disputent des taxes et des terres. Plus de 1 400 personnes ont également traversé le fleuve Congo pour trouver refuge en République du Congo. Le trafic entre Kinshasa et Bandundu sur la nationale n°17 était suspendu depuis près d’un mois suite à ce conflit. Le gouvernement provincial du Kwilu a annoncé sa réouverture le lundi 27 septembre dernier.


Cephas Kabamba