En prévision des négociations avec les partenaires au développement, le Ministre des Finances a présidé une importante réunion du comité de pilotage du Fonds national de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Cette réunion introductive qui a eu lieu en présence du Vice Premier Ministre en charge de l’environnement et développement durable, du Ministre des affaires foncières, de l’aménagement du territoire, de la santé, de l’énergie et celui de l’agriculture, visait essentiellement l’harmonisation des vues sur les différents éléments de langage devant permettre à la République Démocratique du Congo, de négocier en position de force, particulièrement lors de la Cop26 à Glasgow en Ecosse du 1er au 12 novembre 2021 sous la supervision des nations unies.

Pour Nicolas Kazadi, également président du comité de pilotage du FONAREDD, le gouvernement congolais a véritablement intérêt a peaufiner des stratégies efficaces en vue de maîtriser les enjeux environnementaux dans leur approche holistique. En même temps, il sera question de clarifier la situation au sujet de financements pour en garantir une bonne traçabilité et une gestion rationnelle susceptible de satisfaire aux besoins fondamentaux pour lesquels ils sont destinés.

Sur le plan technique, le FONAREDD jouit de manière efficiente de l’appui de experts multisectoriels, de la société civile et du secteur universitaire sous la présidence ou la coordination de la Vice-primature de l’environnement.

Pour Eve BAZAIBA, la RDC ne ménagera aucun effort pour mettre fin au paradigme honteux axé sur l’aide au développement afin de commencer à négocier comme un vrai partenaire au regard des ressources en l’occurrence, ses forêts qui constituent une solution contre le réchauffement climatique.

De son côté le secrétaire exécutif du FONAREDD Felicien MULENDA KAHENGA, parle d’une réunion dont l’objectif est de permettre aux membres du gouvernement concernés de s’enquérir des tenants et des aboutissants de ce fonds liés à plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’énergie, l’aménagement du territoire, foncier, les forêts, la gouvernance, ainsi que la démographie. De manière limpide, cet érudit a démontré l’importance dont revêt cette activité en vue de convaincre les partenaires bi et multilatéraux qui doivent financer la lutte contre la déforestation en RDC.

Le fonds national REDD constitue l’instrument financier pour la mise en œuvre de la stratégie nationale REDD, c’est-à-dire, la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts en RDC à travers ses plans d’investissement. son opérationnalisation a été inscrite comme mesure prioritaire dans la matrice de gouvernance économique, dans son volet relatif au renforcement de la gouvernance forestière et à la préparation de la RDC aux financements REDD.