Dans une interview accordée à la presse, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Denis Kadima se félicite d’avoir organisé les premiers scrutins les plus inclusifs, transparents et apaisés en République Démocratique du Congo depuis 2006.

Le président de la centrale électorale se réjouit des déclarations des toutes les missions d’observation qui ont reconnu que le processus est crédible et transparent.

” Vous devez vous rendre compte que vous êtes à un moment assez historique, où les Congolais commenceront à avoir des élections civilisées. Si vous comparez avec les trois précédents cycles électoraux, vous allez voir que nous n’avons jamais eu un tel niveau d’inclusion. Les gens attendaient que la CENCO aille dans le sens opposé de la CENI. Il n’a pas été le cas. Toutes les missions ont abondé dans le même sens. En tant que pays, nous devons être fiers de l’étape que nous venons de franchir, les Congolais doivent être contents. Car, c’est le peuple qui a gagné” a-t-il dit.

Quant au moyen de publication des résultats , Denis Kadima s’appuie sur la Loi électorale, dans ses articles 67 bis jusqu’à 74 ou 79 pour justifier que c’est la loi qui “autorise à utiliser le moyen le plus rapide, pour acheminer les résultats”.

Le patron de la Centrale électorale poursuit que la loi demande aussi de suivre la procédure du Centre local de compilation des résultats.

Kadima qualifie les contestataires des résultats des ” perdants”

Denis Kadima a à cette même occasion démontré que les contestataires des résultats partiels publiés par la CENI et ceux qui demandent l’annulation des scrutins sont les vrais perdants.

“Qu’est-ce qui est important, à la fin, quand on publie les résultats ? C’est que les résultats reflètent la volonté de l’électorat. Et comment savoir que les résultats reflètent la volonté de l’électorat ? D’abord, voir si les contestataires détiennent les résultats qui montrent que ceux publiés par la CENI sont faux. Ils ne les brandissent pas, mais ils demandent l’annulation des élections. Quand quelqu’un demande l’annulation, sans même chercher à vérifier, à comparer ses chiffres avec ceux de la CENI, vous devez déjà comprendre que cette personne-là a perdu”, a expliqué le président de la CENI.

L’autre étape pour voir si la volonté de l’électorat est respectée, c’est de publier les résultats par bureau de vote. Ce que, selon Denis Kadima, la CENI fait au centre Bosolo fera même le dimanche 31 décembre prochain, lors de la publication des résultats provisoires de la présidentielle.

Tout cela, poursuit Kadima, est une occasion pour ces personnes, de venir voir si la CENI a manipulé les résultats.

“Moi je pense que nous sommes dans un pays où les gens n’ont pas encore eu la chance de voir un processus transparent. Cette CENI vous donne toute la transparence. C’est pour cela que nous avons établi ce centre Bosolo. C’est pour que les gens puissent voir de leurs propres yeux. Et quand nous allons finir, nous publierons les résultats sur notre site web.”, a rassuré le patron de la Centrale électorale.

Kadima part des cycles électoraux passés, où les gens se terraient chez eux, à la maison, le jour de publication des résultats du scrutin. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, selon le patron de la Centrale électorale.

Denis Kadima regrette que les journalistes ne s’appesantissent que sur certaines déclarations négatives sans preuves.