En République Démocratique du Congo, la jeunesse fait face à une dépravation totale des mœurs, de la consommation des alcools indigènes appelés “zododo” et “aguené”, en passant par la drogue fortement toxique “bombé”; d’autres se livrent à des activités sexuelles même dans les milieux scolaires et universitaires.
L’avenir de la jeunesse congolaise devient de plus en plus compromettant. Une situation qui nécessite une attention particulière du gouvernement en place; car la jeunesse est l’avenir de la nation, dit-on.
Ces pratiques immorales qui heurtent les sensibilités de plus d’un, remettent en cause la véritable problématique de l’éducation. Un laissez-aller, une défaillance voire un laxisme dans le chef des ministères des tutelles.
D’aucun n’oublie que ce n’est pas du tout nouveau que les élèves se livrent à des actes déviationnistes; rappelons-nous de l’autre affaire de sextape des élèves de l’école Révérend Kim où, une présumée mineure de 13 ans a été violée par ses condisciples. Le mois dernier, un étudiant de l’université de Lubumbashi a été renvoyé pour consommation de la drogue dans le milieu universitaire.
Il est donc urgent que le gouvernement congolais saisisse le taureau par les cornes afin de sauver la jeunesse qui, sans nul doute, court un danger qui risque d’hypothèque son avenir.
Cephas Kabamba
