Le Gouvernement de la RDC lève l’option de ne plus injecter de l’argent inutilement dans la Société Minière de Bakwanga (MIBA). La décision intervient compte tenu des expériences récentes où les fonds versés dans cette entreprise à partir du portefeuille de l’État n’ont rien donné.

Pour le Gouvernement Sama Lukonde, il faut plutôt mettre en place un plan global de relance de la MIBA estimé à plus de 161 millions USD.

«Concernant la relance de la MIBA, je me suis moi-même plongé dans la vétusté de son outil de production lors de mon dernier séjour à Mbuji-Mayi. La vision du Gouvernement pour cette entreprise, comme pour les autres entreprises publiques du secteur minier, est d’en faire une nouvelle entreprise industrielle moderne et rentable. Un plan de redressement existe à cet effet, avec un coût global estimé à 161 725 822 USD, dont 35 315 469 USD pour la première phase”,  a déclaré Sama Lukonde, lundi 1er novembre, apportant sa réponse aux inquiétudes soulevées par les députés nationaux sur le Budget 2023.

Sama Lukonde a par ailleurs souligné que “ce n’est donc pas en injectant 20 ou 50 millions que tous les problèmes de la MIBA seront résolus”.

La Minière de Bakwanga a été l’une des grandes entreprises ayant soutenue l’économie congolaise pendant la deuxième République. Située dans le Kasaï-Oriental, depuis plus de deux décennies, la MIBA patauge suite au vieillissement de son outil de production et à un manager désarticulé. Cette entreprise est également confrontée à une dette sociale élevée.