Le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, en compagnie de son adjoint ont été reçus ce mardi 11 mai par l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo au centre Lindonge dans la commune de Kalamu. L’échange entre ce trois personnalités a tablé sur les mesures à prendre pour sauver la gratuité de l’enseignement.
A l’issue de cet entretien, Le professeur Tony Mwaba renseigne devant la presse que cette visite s’inscrit dans le cadre de prise de contact mais aussi de recevoir des orientations pour mener à bien les rapports entre l’EPST et l’église catholique.

« Nous sommes dans la phase de prise des contacts avec nos partenaires, car le domaine de l’éducation est un domaine de collaboration par expérience et l’église catholique est un partenaire privilégié de notre secteur. Nous sommes venus pour recevoir la bénédiction mais aussi quelques orientations par rapport aux différents problèmes qui ont minés les rapports entre l’EPST et l’église catholique » a déclaré le patron de l’EPST.
Par ailleurs, Tony Mwaba demande le soutien de l’église catholique ainsi que de la coordination des écoles conventionnées catholiques pour réussir la mission lui confié par le chef de l’Etat.
« Nous avons besoin de l’accompagnement de l’église mais aussi de la coordination des écoles conventionnées catholiques pour la réussite de notre mission qui est le redressement de notre sous-secteur de l’EPST ainsi que la consolidation de la gratuité de l’enseignement » conclu-t-il.
De son côté, le cardinal Fridolin Ambongo a rassuré au Ministre de l’EPST et souhaite à ce que la gratuité de l’enseignement profite au bien des élèves mais aussi des enseignants.

« Nous saluons l’initiative du nouveau ministre de l’EPST qui vient à notre rencontre pour qu’ensemble nous sauvions la gratuité de l’enseignement, car cette question tient à cœur le président de la république. Nous soutenons cette décision, mais nous voulons que ça soit une gratuité au bénéfice de tout le monde ; car nous nous retrouvons dans un système où s’il n’y a pas de redressement responsable, cette gratuité peut conduire à la déstructuration totale de notre système éducatif » a déclaré l’archevêque de Kinshasa.