La synergie des syndicats des enseignants de la RDC sont montés au créneau, ce samedi 26 février 2022, suite aux inégalités de prime de gratuité constatées dans l’enveloppe salariale du mois de décembre et janvier dernier.

Ces professionnels de la craie se disent indignés et frustrés suite au comportement qu’ils qualifient de discriminatoire, de la part du gouvernement congolais qui a créé deux camps dans le secteur de l’enseignement primaire secondaire et technique.

“La prime de gratuité est discriminatoire et illusoire, plusieurs inégalités sont observées à travers le pays, comment dans un même complexe, une direction où les enseignants touchent 30.000fc, une autre les enseignants touchent,200.000fc; comment,un enseignant du primaire de Gombe touche plus qu’un enseignant du primaire de N’djili, tous on vit à Kinshasa, nous enseignons les mêmes leçons, pourquoi cette différence ou cette catégorisation de salaire ?”, s’est interrogé Jean Bosco Puna, secrétaire général de la synergie des syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo qui a été appuié par des témoignages de certains enseignants sur place.

“Le ministre et le Secope sont Complices de la situation, tout est bien planifier depuis le Secope en passant par la banque jusqu’à l’antenne ; on ne comprend plus rien du rôle joué par le Secope, sa mission principale est de contrôler, point barre, pas d’engager les enseignants. Comment vous avez deux enfants, à l’un vous donnez un pain à l’autre un morceau, notre souffrance c’est le Secope, qui menace et procède au remplacement des enseignants retraités par leurs enfants, nièces, cousins ; ils recrutent les militants, leur donnent du travail afin de garantir leur électorat”, a laissé entendre un enseignant de l’Ep 8 Kawuka où la prime de gratuité tarde à venir.

Plusieurs écoles même de Kinshasa n’ont pas reçues cette prime de gratuité de manière égale, alors que le frais de fonctionnement devrait être égal à travers toutes les écoles de la RDC.

Ces enseignants promettent des actions de terrain notamment, le sit-in, et traîner devant le Conseil d’État, le ministre et le Secope.

L’uniformisation de la prime de gratuité du primaire est le souhait de ces enseignants.

JP.