Malgré l’état de siège décrété par le chef de l’état, la province de l’Ituri ne cesse de faire face à des flambés des massacres. D’après le député provincial de ladite province, un mois après l’instauration de l’état de siège dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri ; le bilan reste mitigé auprès de la population.
Cet élu de l’Ituri doute de l’instauration de la paix dans cette province étant donné que le Président de la République ne prendra pas au sérieux cette situation.
« Espérer à la paix en Ituri est difficile, la grande responsabilité revient au Président de la République, il est habitué à tromper, il prend le luxe d’assister aux obsèques de l’ancien Président Tchadien Idris Deby alors dans son propre pays les populations sont massacrées tous les jours. Je doute qu’il ait le souci de la population Iturienne », a déclaré Jean-Bosco Asamba.
Et d’ajouter, « Les wanaguishas y entrent jour et nuit avec des armes, j’ai eu à dénoncer deux fois ce problème qui risque de créer des événements malheureux dans les jours à venir, fort malheureusement les autorités de la province m’ont dit que c’est un problème des Nations-Unies. J’ai compris que même les autorités provinciales sont bloquées quelque part », a conclu l’élu de l’Ituri.
Les autorités militaires et policières de la République Démocratique du Congo ont, lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, dressé un premier bilan des 30 jours de mise en œuvre de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Un bilan globalement satisfaisant et porteur d’espoir.
