Le ministère de la communication et des médias a afin fixé l’opinion au sujet de l’expulsion de la journaliste française, Sonia Rolley. Dans un communiqué publié ce mercredi 09 novembre dans la soirée, le ministère de la Communication et des médias renseigne que le dossier de la journaliste était entaché d’irrégularités vis à vis des textes légaux et réglementaires régissant la police des étrangers. Pour dire, souligne ce communiqué, Sonia Rolley était en situation de séjour irrégulier en République démocratique du Congo.

En rapport avec la demande d’accréditation sollicitée antérieurement par la journaliste, le ministère de la Communication et des médias précise que cette demande n’avait pas aboutie et l’intéressée en avait été informée y compris son employeur, Agence Reuters.

Par ailleurs, la même source précise que  ces événements ne constituent en rien une entorse à la liberté de la presse dans le pays car, souligne-t-il, c’est une décision administrative régulière qui sanctionne un cas de violation flagrante des procédures requises pour qu’un sujet étranger séjourne et exerce une activité professionnelle sur le sol congolais.

Pour rappel, la journaliste française Sonia Rolley, travaillant pour Reuters, a été expulsée mardi de Kinshasa par les autorités de la République démocratique du Congo qui ne lui avaient pas accordé d’accréditation ; une décision vivement critiquée par des organisations de défense de la presse et des droits.