La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC n’arrange pas l’opposition politique qui continue de souligner que cette décision viole la Constitution du pays.
Selon Martin Fayulu, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte.

« La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC par un régime qui bafoue la Constitution et les lois, ainsi que les libertés et droits humains, n’est pas étonnante. Dans un climat d’injustice généralisée, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de traître », déclare ce leader de la coalition Lamuka.

L’opposant qui a toujours qualifié de « dictature » le régime de Félix Tshisekedi, voit la « volonté affirmée du régime de consolider sa dictature ».
Plusieurs organisations des droits de l’homme et acteurs politiques ont dénoncé l’inconstitutionnalité de cette mesure gouvernementale et évoquent un recul démocratique alors que l’exécutif national avait précisé les cas pour lesquels les condamnés définitifs seront exécutés, entre autres participation à une association des malfaiteurs, trahison, complot militaire, rébellion, le banditisme urbain entraînant mort d’homme et tant d’autres. Pour le gouvernement et les partisans au pouvoir, cette mesure vise à décourager les traîtres et le banditisme urbain.

Cephas Kabamba