Evariste Boshab, Gentiny Ngobila, Boongo Pancrace Nkoy, Botakile Batanga Noël, Bolingo Botakile Denise, Boloko Bolumbu Bobo, Freddy Bompanze Engombe, Kipulu Kabenga Antoinette, Didier Mazenga, Baokopo Bahike Lydie, Willy Bakonga, Moleka Liamb Jean de Dieu, Jeannot Binanu, Charles Mbutamutu et Nsingi Pululu et autres candidats invalidés ont déposé au Conseil d’État une requête en référé liberté dirigée contre la décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) portant annulation des élections législatives, provinciales et communales et des suffrages dans certains bureaux et centres de vote.

À travers leur conseil des avocats, ces candidats invalidés accusent la centrale électorale d’avoir agi au-delà de ses compétences, en s’octroyant les prérogatives reconnues aux Cours et Tribunaux.

« Attendu que la Commission Electorale agissant totalement en dehors de la dépendante, ci-après CENI, se fondant, en tant qu’administration centrale du pouvoir en dispositions des articles 29, 30 et 31 de la Loi organique nº13/02 du 29 avril 2013 portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante, telle que modifiée et complétée à ce jour, s’est donnée les pouvoirs (en plein processus de compilation des résultats et avant la proclamation et affichage des résultats provisoires, en vue des contestations éventuelles devant les juridictions compétentes, selon le cas) de se saisir, en lieu et place des cours et tribunaux, des dénonciations fantaisistes et de mauvaise foi de certains candidats adversaires dans nos différentes circonscriptions respectives et des autres opérateurs politiques non autrement identifiés, sans jamais inviter, ni approcher, ni entendre contradictoirement les requérants, et pour certains, leurs suppléants alors qu’ils ne sont pas des candidats, sur des faits leurs reprochés, ni l’un, ni l’autre, de manière à leur permettre d’exercer leurs droits de défense », lit-on dans la requête adressée au Conseil d’État.

À savoir, la Commission d’enquête mise en place par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour examiner les actes frauduleux commis par certains candidats pendant le déroulement des élections du 20 décembre 2023 a dévoilé, vendredi 05 janvier, ses premières conclusions. Quatre vingt deux (82) candidats sont impliqués dans la fraude électorale sur l’ensemble de la République.