À l’occasion de la journée internationale de la jeune fille, le Gouvernement de la République, par le biais du ministère de la jeunesse et du genre
a saisi l’opportunité pour faire un plaidoyer pour la prise en charge adéquate de cette tranche d’âge.

Insistant sur la nécessité d’une attention soutenue sur la jeune fille en RDC, le ministre de la jeunesse, Yves Bunkulu pense que la date du 11 octobre mérite d’être célébrée avec faste.

“…elle symbolise la volonté de l’humanité d’oeuvrer pour l’égalité des chances et de focaliser l’attention de l’opinion sur un certain nombre d’éléments ayant trait aux conditions des jeunes filles dans différents pays du monde. En ce qui concerne la RDC, il sied de noter que notre pays est habité par une génération d’adolescents la plus nombreuse… En effet on estime à plus de 8 million le nombre de personnes ayant entre 15 et 17 ans. Dans cette fourchette, il faut relever le fait que la jeune fille reste en proie à de nombreux problèmes qui méritent une profonde réflexion et des pistes de solutions en vue des faire face”, a insisté le Ministre de la Jeunesse devant son homologue du genre, le représentant pays de l’UNFPA et plusieurs jeunes filles présents dans l’auditorium.

Les défis sont très nombreux dans ce domaine, de façon générale, la vie de la jeune fille congolaise est soumise a plusieurs contraintes, entre autres :
L’activité sexuelle précoce , sans être suffisamment informée sur les risques et dangers encourus tels que les infections sexuellement transmissibles et le VIH SIDA; Les mariages non désirés et grossesses précoces, les avortements clandestins; caractérisent la vie de la jeune fille selon plusieurs statistiques.

La rupture scolaire et perte d’espoir sont monnaie courante même en pleine capitale.

“ Il importe de signaler en passant qu’une jeune fille sur 5 est mère avant l’âge de 16 ans. Cet état des choses appelle à nous mobiliser tous, autorités publiques et partenaires en vue d’enrayer ce phénomène qui sévit sur nos jeunes filles. A ce sujet je saisis l’occasion de saluer le partenariat qui existe depuis 2015 entre le gouvernement congolais et l’Organisation des nations unies pour la population, UNFP, qui, au travers de l’initiative “KITUMAINI” vise à encadrer les jeunes filles dans plusieurs coin du pays afin donc pourvoir non seulement à leur encadrement sur la sexualité responsable, mais aussi et à l’autonomisation des jeunes filles en les formant à des métiers”, a-t-il indiqué.

C’est un véritable plaidoyer qui d’une part pourrait prévenir ces maux et d’autre part assurer et ou faciliter la prise en charge pour une récupération et réinsertion de celles qui sont confrontés à ces problèmes.

Le souhait des autorités est de voir ce programme Kitumaini se pérenniser et connaître une amélioration en vue d’étendre son champ d’intervention dans plusieurs centres d’insertions socioprofessionnelles du Ministère de la Jeunesse initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale en vue d’intensifier la prise en charge de jeunes filles en les formant à des métiers.

JP