Les élèves finalistes du cycle humanitaire de la République Démocratique du Congo ont, ce lundi 30 août 2021, commencé leurs épreuves pour l’obtention du diplôme d’état. Pour la première journée, essentiellement centrée sur la culture générale, une partie de la population congolaise a été choquée par le fait qu’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et Jean Marc Kabund-A-Kabund, président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de l’actuel Président de la République, Félix Tshisekedi, ont bénéficié des questions spécifiques dans les items des Examens d’état.

Certains se sont interrogés sur l’impact qu’ont ces deux cadres de l’UDPS aujourd’hui pour figurer dans les questionnaires de ces épreuves.

Dans une mise au point, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique dit ne pas être choqué en tant que professeur des universités et intellectuel organique. Selon le patron de l’EPST, la culture générale est diversifiée au milieu de la culture savante et la culture partagée.

“Dans la culture générale, il y a la culture savante et la culture partagée. La culture savante est celle qui est enseignée à l’école, celle qui est puisée dans les manuels savants ou des spécialistes. Ceci permet à l’enseignant de faire la transposition didactique. Cette culture savante qui véhicule les informations autour de certaines personnalités qui ne sont pas africaines, ni congolais mais qui s’inscrivent dans l’histoire européenne ou américaine. Notamment : Christophe Colomb et Mangelan. Mais il y a aussi une autre culture, c’est la culture partagée. Elle n’est pas enseignée ou retrouvée dans des ouvrages savants mais celle qui est véhiculée à travers la presse et les chansons. Elle est puisée dans les milieux socioculturels. La culture partagée est complétée à la culture savante. La culture générale est donc l’ensemble de ce deux cultures”, explique Tony Mwaba.

Cephas Kabamba