Depuis quelques années, Kibali Gold Mine s’est fixé l’objectif de devenir leader dans le secteur de l’exploitation aurifère en République Démocratique du Congo. Pour y arriver l’entreprise minière s’est concentrée sur trois piliers essentiels à savoir : investir dans l’autonomisation de la mine, s’émanciper dans la production de l’énergie électrique et enfin laisser les soins au congolais de s’approprier des bénéfices de cette entreprise.

S’agissant de l’autonomisation de la mine, comme l’indique Mark lors de son adresse la semaine dernière à Doko-Durba, Kibali continue à investir dans l’innovation technologique pour l’extraction automatisée des minerais. Cette situation a permis à cette entreprise de dépasser ses prévisions annuelles de 750 000 onces d’or malgré le contexte de covid19 lié notamment à plusieurs restrictions dont le confinement, la réduction des effectifs sur le lieu de travail et autres. La mise en œuvre réussie du nouveau logiciel d’autonomisation Sanivik pour les chargeuses de transport de minerais en souterrain a été installé et la mise en service d’un système de bourbage des galeries à distance permet désormais aux opérateurs de contrôler les chargeuses depuis la surface.


Pour ce qui est de l’énergie électrique, contrairement aux autres sociétés minières, en lieu et place d’avoir de la dépendance, Kibali a construit deux centrales hydroélectriques et a réhabilité un troisième pour atteindre plus au moins 40 Mégawatt.

L’intelligence artificielle dans les trois centrales hydroélectriques de la mine a été mise en place et le contrôle de la puissance réactive de l’installation élargie de batteries permet de réduire davantage la production avec le groupe électrogène de secours, diminuant ainsi l’empreinte carbone de Kibali déjà relativement faible.

Kibali c’est aussi la politique mise en place pour l’appropriation des congolais dans ce gigantesque projet. Environ 94 % des travailleurs sont des congolais provenant de toutes les provinces de la République dont 31,8 % pour la province du Haut Uélé et 58,1 % pour l’ancienne province orientale. Et dans sa vision de soutenir les entrepreneurs locaux, cette entreprise a investi 95 millions USD auprès de ses contractants congolais dont 16,7 au troisième trimestre.

Kibali a déjà investi 3,7 milliards pour son projet en RDC dont 2,1 aux entrepreneurs et fournisseurs, 519 millions de salaire, 915 millions de redevance, taxes et permis mais aussi 186 millions pour les infrastructures et soutien communautaire.

Willy Akonda Lomanga