Les travaux du Secrétariat technique sensé traiter les différentes candidatures  des prétendants à la succession de Corneille Naanga se sont séparés avec un goût d’inachevé ce mardi. L’abbé Donatien Nshole n’a pas voulu donner de précisions sur le nombre de candidats présélectionnés.

« Nous devons en faire rapport à la plénière », a-t-il indiqué. Pourtant les discussions ont duré plus longtemps que prévues.

 « La plénière va devoir recommencer à zéro, je doute qu’on trouve une solution aujourd’hui », affirme, en privé, un autre membre du secrétariat technique.

Selon des informations parvenues à 24sur24.cd , l’église catholique et l’église protestante s’opposeraient notamment à la candidature de Denis Kadima (qui est portée par l’église Kimbanguiste), disqualifiée précédemment pour ses accointances avec Félix Tshisekedi.

En rappel, selon les informations parvenues à la rédaction, après la mise sur pied du comité de sélection par les confessions religieuses, 26 candidatures – à raison de 1 par province  avaient été étudiées.

Six noms avaient ensuite été retenus dans le premier écrémage.

Parmi les six finalistes, trois ont été écartés lors d’un second « tamisage ». Il s’agit de Jérôme Bonso (expert en questions électorales, notamment coordonnateur de Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA),  Denis Kadima (directeur exécutif de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) et réputé proche de Félix Tshisekedi) et l’avocat Sylvain Lumu, qui fut notamment secrétaire exécutif de la Ligue des électeurs et président national de l’Institut Alternatives et initiatives citoyennes pour la  gouvernance démocratique.

Il nous revient, de bonnes sources, que Cyrille Ebotoko serait bien parti pour être désigné mais les autres confessions religieuses s’opposent aussi à sa candidature.

PM