Au lendemain de de la libération du ministre honoraire de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga, l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dit soutenir cet acquittement car selon elle, “les condamnés pour blanchiment des capitaux devraient bénéficier de la grâce présidentielle”, conformément aux mesures collectives de grâce.

“ACAJ a pris connaissance de la Libération de plusieurs personnes condamnées à des peines de servitudes pénales ou des travaux forcés dont le Ministre honoraire de L’EPST Willy Bakonga ; après vérification minutieuse, il s’avère que cette libération est intervenue en exécution de l’ordonnance n°21/059 du 28 juillet 2021 portant mesure Collective de grâce”, a précisé Georges Kapiamba qui a coupé court aux interrogations sur la nature de cette ordonnance qui date dans sa mise en application.

” En effet, aux termes des articles 1,2,3, et 4 de la dite ordonnance, les remises de la peine restent à exécuter, égale ou inférieure à 5 ans, ou la réduction ou la commutation des peines, supérieure à 5 ans, restent à exécuter, est accordée par une décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 30 juin 2021″, a-t-il précisé.

Condamné à 3 ans de servitudes pénales d’après le verdict rendu par le parquet près la cour de cassation pour blanchiment des capitaux, l’ancien ministre de L’EPST a recouvré la liberté dans la soirée du jeudi 26 novembre 2021.

Cette libération vient encore questionner sur la capacité de la justice congolaise.

JP.