Dès son arrivée à la magistrature suprême, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a commencé par la normalisation des relations avec plusieurs pays et organisations. Tout d’abord, le Président de la République a pris langue avec l’Union Européenne pour la réouverture de la maison Schengen à Kinshasa.
Ici, il faut noter que cette réouverture de la Maison Schengen, fermée après les brouilles avec le pouvoir de Joseph Kabila, qui avait même expulsé l’ambassadeur de l’Union Européenne avant les élections de 2018 a été saluée par des nombreux congolais et étrangers qui n’arrivaient plus à obtenir des visas en destination de certains pays d’Europe.

La RDC a aussi renoué avec les Institutions de Breton Woods. La reprise des discussions avec notamment le FMI, la Banque Mondiale, qui avaient suspendues leurs aides et coopération avec Kinshasa, lui exigeant la clarté sur la publication des certains contrats miniers, a permis l’ouverture d’un accompagnement structurel. Ainsi la Banque Mondiale a accepté de financer la Gratuité de l’enseignement à plus 1 milliard USD.

A la prise de ses fonctions à la tête de l’Union Africaine Félix Tshisekedi a intégré la RDC à la Zone de Libre Échange Continentale Africaine ( ZLCAF) et à la Communauté de l’Afrique de l’Est. RDC est envoie de briguer au poste du Secrétariat Exécutif de la SADC, une fonction qui lui donnerait l’accès libre de passer à la tête de l’exécutif de cette communauté.

La reprise de la coopération bilatérale a permis à la France de s’investir dans plusieurs domaines à travers son Agence de Développement ; La Belgique a repris sa coopération militaire suspendue depuis quelques mois et les Etats- Unis ont également repris leur coopération militaire, tout en saluant le sens de leadership du nouveau Président congolais.

Félix Tshisekedi a normalisé les relations bilatérales avec les pays voisins dont certaines étaient mal-en-point depuis les années 1998. Ceci a permis à la RDC et l’Ouganda de signer les accords pour la construction des infrastructures routières pouvant permettre des échanges commerciaux entre les pays de la région.
Avec le Rwanda, la signature des accords pour l’exploitation aurifère de la SIKOMINE, des échanges commerciaux, sont bien là les signes de cette normalisation des relations.

Mais ses détracteurs n’y voient que du vent dans tout ce qui est fait. Pour beaucoup, le Président Fatshi dépense inutilement de l’argent avec ses multiples voyages à l’étranger. Selon eux, il n’y a aucun résultat à attendre dans les démarches diplomatiques du Chef de l’état. Ils pointent également du doit son absence à la dernière réunion du G7 ou seul le Président Sud-africain a été invité mais aussi à l’échec de la tentative de la RDC à vouloir remplacer le Gabon parmi les membres non permanent au conseil de sécurité des Nations Unies pour une durée de deux ans.

Le Bilan diplomatique du Président Fatshi est présenté de deux manières à savoir, selon qu’on soit du camp présidentiel ou qu’on soit du coté de l’opposition.

JP