Dans une déclaration conjointe signée ce 26 octobre, les ambassadeurs d’Allemagne, Belgique, Canada, Corée du Sud, de Espagne, USA, France, Grèce, Italie, Japon, Norvège, Pays bas, Portugal, Royaume Uni, Suède, Suisse, République Tchèque et de l’Union Européenne donnent de la voix.

Ces chefs des missions diplomatiques notent, avec regret, que les parties prenantes dans la mise en place de la CENI, ne se sont pas parvenus au consensus qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir.

“Ils appellent, dès lors, les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celle-ci”, souligne la déclaration.

A cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et enrôlement des électeurs ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles.

“Ils encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes à se concentrer, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections”, souligne-t-elle.

PM