Grâce au financement du Gouvernement des Etats-Unis dans le cadre du Partenariat Privilégié pour la Paix, la Prospérité et la Protection de l’environnement avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Bureau de l’International Narcotic and Law Enforcement Agency (INL) du Département d’Etat américain, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a procédé lundi 4 avril 2022 au lancement à Goma de la formation de 125 agents de la police destinés à la sécurisation des sites miniers et à la lutte contre le trafic illicite de minerais dans la province du Nord Kivu.

Une formation similaire a été lancée le 6 avril 2022 à Bukavu et cible également 125 autres policiers, ce qui porte à 250, le nombre des policiers qui seront formés durant cette nouvelle phase du projet2 de Police des Mines sur les deux provinces.

Ces formations s’étendront sur une durée de trois mois et va se focaliser sur la législation minière, le commerce et l’exploitation responsables des minerais, les infractions minières et le trafic illicite de minerais, le processus d’enquête pour les infractions minières, les principes de la police de proximité, la police administrative et judiciaire, les opérations de contrôle des foules, les droits de l’homme et la déontologie policière, la lutte contre le travail illicite des enfants, la violence sexuelle et la sensibilité au genre.

Les policiers suivront également un module de formation sur le protocole relatif à l’organisation et à la mission des escadrons de la police des mines en insistant sur le rôle de la police dans la lutte contre le travail des enfants dans la chaine d’exploitation minière.
Mis à part la formation des policiers, quatre nouveaux commissariats dédiés aux escadrons des mines seront construits, équipés et mis à la disposition des unités nouvellement formées et déployées.

En 2021, quatre bâtiments neufs ont déjà été mis en service lors de la première phase du projet au Nord et au Sud Kivu.

A côté de ces infrastructures, des systèmes d’approvisionnement seront mis en place pour un meilleur accès à l’eau potable pour la population locale et les services de la Police des Mines. Cette approche permet également de contribuer au rapprochement entre la population et la police.
Au terme de cette deuxième phase, 448 policiers au total auront bénéficié de ces sessions de renforcement des capacités afin d’assurer la gestion de la sécurité dans et autour des sites des miniers.