Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont repris le contrôle de la cité de Rubaya en territoire de Masisi dans le Nord-Kivu.

D’après le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, qui l’a annoncé ce mardi 28 février à la presse, les tentatives de l’ennemi de mettre les cités de Sake et Rubaya en insécurité de même que la ville de Goma ont subi et continuent à subir la puissance de feu de l’armée régulière.

« Aujourd’hui, avec les efforts fournis par nos forces, je tiens à vous confirmer que Rubaya, cette cité minière, est sous contrôle des FARDC. Non seulement ça mais aussi à Sake où l’ennemi a tenté de mettre en insécurité cette cité ainsi que la ville de Goma, il a subi la puissance de feu des FARDC et cet ennemi continue à subir cette puissance », a-t-il dit à la presse.

Et d’ajouter :

« Les FARDC ont été instruites de protéger toutes ces cités, y compris bien évidemment la ville de Goma et repousser l’ennemi. À l’heure où je vous parle, nous sommes au-delà de  Kingi. L’ennemi qui pensait insécuriser Sake et Goma se trouve au-delà de Kingi. Il est en train de subir la puissance de feu des FARDC. C’est ici pour moi le lieu de rassurer la population de Goma et de Sake, qu’elle continue à soutenir son armée et c’est ensemble que nous allons ramener l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 d’où ils sont venus ».

Les rebelles du M23, censés amorcer le 28 février courant un retrait de leurs positions selon un nouvel échéancier des Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est, se sont emparés le dimanche 26 février 2023, de la cité stratégique de Rubaya où les minerais stannifères sont exploités en quantité industrielle dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23, mais Kigali s’en défend, accusant pour sa part l’armée congolaise de collusion avec les rebelles Hutu rwandais FDLR accusés de génocide (1994) au Rwanda.

Cephas Kabamba