Chen Guo Cai et Zhao Zhun Lun, deux sujets chinois travaillant à la société GGPI, commis au chantier de ladite société située sur l’avenue Mbiza dans la commune de Ngaliema, ont utilisé de mercredi au samedi matin mademoiselle Rebecca Mafuta, une congolaise engagée initialement pour de tâches ménagères, comme exclave sexuel.

La victime a été battue et violée durant 4 jours jusqu’à ce que ses cris de détresse soient entendus par les jeunes travailleurs congolais des environs du chantier.

Les deux chinois ont été aux arrêts au camp lufungula, au Groupement mobile d’intervention de Kinshasa ouest chez le colonel KASONGO depuis samedi 25/09/2021.

À en croire nos sources, les deux agresseurs sexuels ont tenté de dissuader la victime à ne pas saisir la justice pour ce cas de viol et exclavage sexuel en lui proposant un montant pour son désintéressement comme si la Santé de Rebecca ne valait absolument rien.

Face au refus et à la détermination de Rebecca MAFUTA à obtenir justice, la partie chinoise a saisi le Parquet Général, aux fins d’espérer la communication du dossier pour obtenir leur libération au prix des espèces sonnantes et trébuchantes.

Heureusement que la police a déjà ce lundi après-midi transféré les deux prévenus au parquet de grande instance pour la suite de la procédure.

La RDC semble devenir ce pays où les expatriés peuvent facilement se jouer des lois du pays, les violant tout en corrompant la justice alors que le Chef de l’état voudrait, à travers sa vision de l’état de droit, voir la justice faire décoller complètement le pays. Une occasion pour nos autorités judiciaires de dire le droit dans cette affaire qui oppose la pauvre congolaise face à des sujets qui pensent tout acheter en RDC. La Ministre de la justice devra veiller à ce que la loi soit respectée par cette pauvre fille.