Des sources de la société civile locale, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont débuté, la matinée de ce mardi 8 novembre, avec les bombardements à Chanzu dans le groupement de Jomba et Musungati dans le parc national de Virunga, point stratégique de passage pour la force négative du M23.

À en croire quelques experts en stratégie de guerre, il est question de couper le M23 de toutes les chaînes de ravitaillement en armes, munitions et logistiques, contrôler la frontière rwando-ougando-congolaise et ainsi frapper l’ennemi à l’intérieur.

Les forces vives confirment les premières explosions aux alentours de 10 heures.

Du côté du M23, à travers un communiqué officiel signé par son porte- politique, ce mouvement rebelle qui se prononce au sujet des bombardements effectués par les FARDC, dit prendre en témoin la communauté nationale et internationale sur les attaques de l’armée régulière, bombardant «des zones fortement peuplées tuant des civils innocents, créant ainsi des déplacements massifs de population civiles».

“ Cette option belliciste est contreproductive et met extrêmement en danger la vie de nombreux citoyens dans les zones sous notre contrôle et accentue la situation humanitaire dans la région. Il est à noter que le gouvernement de la RDC ne veut pas la paix et maintien toujours son option de guerre piétinant ainsi l’appel au dialogue lancé…”, peut-on lire dans ce communiqué.

Sans nulle doute, la peur semble changer de camps, pense plus d’un congolais.

PKTK