Les six confessions religieuses ayant quitté la CENCO ont annoncé, hier tard la nuit, avoir terminé le travail de désignation du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante dans le respect de la charte. Pour elles, il appartient à l’Assemblée Nationale de communiquer le nom après dépôt du Procès-verbal.
Prenant acte de cette décision, le président national de la Dynamique pour le bien-être des Congolais (DBC), le Professeur Papy-Fernand Kimuanga Eyambo se réjouit de cet avancé qui, d’après lui, est un grand pas vers l’effectivité des élections en 2023.


Pour le numéro 1 de la DBC, « le pays ne peut pas rester berner face à des personnes qui veulent ressortir leur sentiment ». D’après lui, l’opposition de l’église catholique face au candidat choisi par les 6 confessions religieuses est un acte contradictoire à l’idéal tant recherché.

« C’est le grand premier pas vers l’organisation des élections en 2023. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire, le cardinal Ambongo disait qu’on n’acceptera pas même un jour de glissement. Vouloir éviter le glissement et vouloir retarder les élections c’est être contradictoire. Les chefs des confessions religieuses sont des représentants des églises et non des dieux, ils sont faillibles comme tout le monde. Le pays ne peut pas rester berner face à des personnes qui veulent ressortir leur sentiment. Nous ne devons pas nous fier au candidat d’une confession religieuse mais plutôt au candidat qui est voté par la majorité. La procédure a été normale parce que les chefs des confessions religieuses avaient la latitude de se choisir un candidat. Pourquoi il y a des supputations du côté des certains chefs religieux ? Qu’ils s’occupent de comment gérer les brebis de Dieu pour lesquels ils sont établis », a déclaré le professeur Papy-Fernand lors d’une interview accordée à notre rédaction.

Pour ceux qui crient à la corruption de certains chefs religieux, le président national de la DBC fait une analyse comparative avec les échéances électorales passées. D’après lui, si l’on dit que le prochain président de la CENI est issu de la corruption il y a donc lieu de dire que tous les prédécesseurs cette dernière ont été aussi corrompus.


« L’église catholique était aussi corrompue lorsqu’elle avait aligné Malumalu ? Quoi dire de Ngoy Mulunda ? Ce que l’Eglise méthodiste était corrompue ? L’ECC était corrompue pour aligner Corneille Nanga ? Nous devons apprendre à nous faire confiance. Même si on prenait un candidat qui émane de l’église catholique, il y aura toujours protestation. Evitons de donner l’impression que tout ce qui vient de l’église catholique est bon, et que l’enfer c’est les autres. On n’acceptera aucun glissement, nous voulons une élection transparente et crédible en 2023 », conclut-il.


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