L’observatoire international des prisons dit avoir été informé des décès des détenus en République Démocratique du Congo à cause de la surpopulation des détenus.

Dans une correspondance adressée à la ministre de la justice, cette structure internationale des droits de l’homme note 35 cas des détenus décédés au courant de cette à la prison centrale de Makala par manque des soins et nourritures.

“Non simplement, que les établissements Pénitentiaires datent de la période coloniale, mais la mauvaise distribution de la justice, la corruption et plusieurs autres facteurs révèlent que votre pays ne respecte pas les normes internationales qui protègent les droits des personnes détenues.
À titre d’illustration , les informations à notre possession révèlent que les 35 cas des détenus décédés au courant de cette semaine à la prison centrale de Makala et le cas de celui de la prison de Kasongo dans la province du Maniema sont liés au manque des soins, nourritures et eau potable” peut-on lire dans la correspondance.

L’observatoire international des prisons rappelle que les droits des détenus sont les droits de l’homme. Et que la RDC est tenu de respecter ses engagements internationaux dûment ratifiés en rapport à la protection des droits de l’homme sous peine des sanctions.

En outre, l’observatoire international des prisons brosse un tableau sombre de l’administration de la justice congolaise; des détenus en détention préventive sont plus nombreux que les condamnés.

“La fondation Billy Cliton pour la paix dans son dernier rapport a révélé que dans la seule prison centrale de Makala, les détenus en détention préventive sont plus nombreux que les condamnés. Les détenus graciés sont toujours en prison attendant l’exécution des ordonnances présidentielles.
Il existe une catégorie des sans dossiers physiques et qui sont toujours en détention. Voilà les cas de la mauvaise administration de la justice. Les ong locales affirment les contrôles de ces établissements sont quasiment inexistant”, conclut-il.

L’observatoire international des prisons appelle donc la ministre de la justice à mettre fin à ce qu’il qualifie de désordre dans l’administration de la justice en RDC.

Cephas Kabamba