Le président du sénat Modeste Bahati Lukwebo promet de soutenir le président de la République, Félix Tshisekedi, à la présidentielle de 2023.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique lundi 22 mars dernier, l’autorité morale du regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a affirmé qu’il soutiendra l’actuel chef de l’État à la prochaine présidentielle.
« (…) C’est pour cette raison que nous disons que nous n’avons pas peur des élections. Nous sommes prêts à y participer activement », a déclaré le professeur Modeste Bahati Lukwebo.
Quant à l’organisation des élections de 2023, il a fait savoir qu’il est possible qu’elles soient organisées dans le délai.
« Oui, c’est possible : on les organisera au plus tard en décembre 2023. Je pense que l’on est en train de prêter aux gens de mauvaises intentions. Comment Félix Tshisekedi pourrait-il avoir peur des élections alors qu’il a le soutien de la population ? Nous n’avons peur de rien ni de personne », a déclaré le président de la chambre haute du Parlement.
Par ailleurs, il s’est montré mitigé à l’idée de conditionner la tenue de ces élections par le recensement de la population.
« Si on veut avoir une idée de la population, nous pouvons nous appuyer sur l’administration des territoires. Nous savons que nous avons 145 territoires, plus 216 villes, et autant de regroupements, quartiers et communes. Les chefs de ces structures peuvent fournir déjà quelques données », a soutenu Bahati Lukwebo.
La question de l’organisation des élections en 2023 défraye la chronique en RDC ces derniers jours. Au sein de la classe politique congolaise, certains interpellent le gouvernement sur le retard accumulé quant à la préparation de ce scrutin. D’autres, cependant, mettent en garde les autorités congolaises contre toute tentative de “glissement”. C’est le cas de Martin Fayulu, coordonnateur actuel de la coalition LAMUKA. Ce dernier a, lors d’une matinée d’entretien organisée le week-end dernier à Kinshasa, promis d’appeler à des manifestations en cas de la non-organisation des élections.
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