Le ministre des finances a présenté jeudi 10 février 2022 à Kinshasa le rapport annuel 2021 et les perspectives économiques 2022 aux acteurs impliqués dans son secteur d’activité. Nicolas kazadi s’est félicité de la gestion viable de la dette et d’un risque modéré de surendettement.

Selon le document présenté aux participants, l’encours de la dette publique se situe à 7,2 milliards $ à fin décembre 2021, dont 4,7 milliards $ de l’extérieur, soit 65,45%, et 2,5 milliards de dollars de dette intérieure, soit 34,55% du total. Elle représente environ 14% du PIB, indique le service de la dette publique.

Au cours du même exercice fiscal, “le gouvernement a pris sept engagements extérieurs de 2.113,15 milliards USD, d’origine multilatérale et de longue maturité, pour financer notamment la réponse de la  crise COVID-19, l’agriculture, le développement urbain de Kinshasa et un appui à la balance de paiement. Au niveau intérieur, 298,50 milliards de CDF ont été captés au titre des émissions des bons du trésor contre 252 milliards de CDG prévus dans la loi des finances, soit 118,45%”, indique le rapport du ministère des finances.

“Une stratégie d’apurement de la dette intérieure est en cours de finalisation, a-t-il poursuivi”. Nicolas Kazadi a renseigné un paiement régulier du service de la dette extérieure et intérieure d’un montant de 736,4 millions de dollars, dont 245,0 millions de dollars de l’extérieur et 491,4 millions de dollars pour apurer  la dette intérieure.

Selon les statistiques de la direction générale de la dette publique (Dgdp), en 2019 la dette publique se situait à 5,148,59 milliards $, coïncidant avec l’arrivée du président Tshisekedi au pouvoir.  Comparé à son niveau actuel, il se dégage un accroissement de 2,1 milliards $.

Ukiabi