Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé de la suppression de la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) pour tous les téléphones de deuxième génération (2G) et le maintien total pour toutes les autres marques des téléphones (3G, 4G).

Alors que le Ministère sous tutelle se dit être des nouvelles technologies de l’information et de la communication, pourquoi privilégier une vieille technologie, qui d’ailleurs a servi de passage de l’analogique au numérique?

A l’heure de la fibre optique, où le monde s’adapte aux nouvelles technologies, cette décision du gouvernement de ne supprimer la taxe RAM que sur les téléphones 2G semble avoir aucun impact significatif par rapport aux attentes de la population qui en espérait la suppression totale.

Notons que la taxe RAM est réfutée par la majorité de la population. Les députés avaient exigé sa suppression pure et simple exigeant ainsi la création d’une commission d’enquête pour tracer l’utilisation des fonds générés par cette taxe, 25 millions USD selon le ministre des PTNTIC, 266 millions selon l’ODEP.

Officiellement lancé en septembre 2020 par Augustin Kibassa, le service de Registre des appareils mobiles (RAM) a, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC), pour objectif d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.

Cephas Kabamba