Le mouvement citoyen la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) condamne avec la dernière énergie la répression brutale par des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) de la marche pacifique organisée à Kinshasa ce lundi 25 octobre 2021 par la « Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDCongo ».

Dans un communiqué de presse rendu public mardi 26 octobre 2021, dont la copie nous est parvenue, la VSV note que le bilan de cette répression fait état d’une vingtaine d’enseignants blessés par des policiers qui ont usé des tirs de sommation à balles réelles, bastonnades avec des gourdins et des bâtons, extorsion des téléphones portables et sommes argent.

Il revient à la VSV que certains enseignants auraient été dénudés, et d’autres ont fait l’objet des traitements cruels, inhumains ou dégradant.

La VSV fustige et condamne fermement les mauvais traitements ainsi que les brimades inouïes dont ont fait l’objet les enseignants et demande au gouvernement de diligenter une enquête indépendante en vue d’établir les responsabilités en ce qui concerne les traitements cruels, inhumains ou dégradants enregistrés au cours de cette marche pacifique et sanctionner les coupables conformément à la loi et prendre en charge les soins médicaux des personnes blessées en général et en particulier, ceux de l’enseignant BADIABIAKALA ZOLA Damien, dont la facture des soins au Centre médical CASOP s’élève à 180.000FC encore impayée.

Notons que le bras de fer Gouvernement et banc syndical a débuté depuis la rentrée scolaire de l’édition 2021-2022, le 4 octobre de l’année en cours, entre le ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique et les enseignants des écoles conventionnées catholiques. Ces derniers ne jurent que sur l’amélioration de leur salaire avant de reprendre les cours.

LM