Les chefs des forces et de défense des pays membres de l’EAC se sont accordés, mercredi 6 décembre à Arusha (Tanzanie), sur le plan de retrait de leur force régionale de l’est de la RDC.

Le communiqué qui a sanctionné cette rencontre prévoit un plan de retrait échelonné en trois phases allant de ce vendredi 08 décembre 2023 au 7 janvier 2024. Le Kenya a déjà retiré 300 soldats, tandis que le Soudan du Sud devrait retirer 287 soldats d’ici à la fin de la journée de ce vendredi.
Les autorités congolaises avaient alors invité l’EAC à déployer sa force pour libérer des espaces conquis par les rebelles dans la partie orientale de la RDC.

Mais la population de la région et le gouvernement congolais se sont vite montrés très critiques vis-à-vis des troupes de l’EAC, leur reprochant, à l’exception des Burundais, de cohabiter avec les rebelles plutôt que de les contraindre à déposer les armes.

Kinshasa a aussi demandé le départ « accéléré », à partir de janvier 2024, de la mission de l’ONU, la Monusco, présente en RDC depuis 1999. Elle comprend environ 14 000 casques bleus, mais est, elle aussi, accusée d’inefficacité.

Ce retrait des forces de l’EAC intervient alors que des combats continuent d’opposer le M23 à l’armée congolaise.

Cephas Kabamba