Après la présentation il y a peu, par la Commission Électorale Nationale Indépendante de sa feuille de route sur le processus électoral, le Groupe de 13 personnalités qui milite pour le consensus autour des questions liées aux élections est sorti de son silence.

Selon le G13, la centrale électorale met en exergue des contraintes à même capables d’empêcher le bon déroulement des scrutins avenirs. Des contraintes qualifiés tout de même de minimes par cette structure, notamment la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, pour laquelle le G13 invité déjà les autorités à diligenter un plan de contingentement afin d’éviter d’utiliser l’état de siège comme raison de la non-tenue des scrutins dans les délais prévu par la loi; celle du financement et aussi celle liée au cadre légal.

“ La feuille de route publiée par la CENI présente une matrice de contraintes dont plusieurs points constituent des choix délibérés susceptibles de compliquer la tenue effective des élections en 2023 plus que d’en faciliter la préparation et le bon déroulement conformément à la constitution et aux attentes de la population”, déclare le G13 avant d’ajouter : “ Le G13 rappelle que depuis 2006, la contrainte sécuritaire a toujours été une composante du processus électoral. Ce fut le cas en 2006, 2011 et 2018. Cette contrainte relative n’a jamais revêtu un caractère absolu pour s’ériger en obstacle à la tenue des élections de manière générale et définitive. Bien au contraire, un plan de contingentement liés et afférents a toujours prévalu pour atténuer l’impact de l’insécurité sur le processus électoral”.

Actuellement, deux provinces de la RDC sont en état de siège, à le Nord-Kivu et l’Ituri. Rappelons que en 2018, les villes de Béni et Butembo ainsi que le territoire de Beni étaient officiellement écarté de l’élection présidentielle pour les raisons sanitaires à cause de la présence du virus d’Ebola.