L’Observatoire de la Dépense publique note que la répartition des ressources tirées par l’Etat est caractérisée par des inégalités sociales.

Au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi à Kinshasa, l’ONG estime que le métier le plus sacrifié en RDC, reste celui de l’enseignement.

« Des inégalités sociales sont également perceptibles dans la répartition des ressources tirées par l’Etat. Le salaire le plus bas s’élève à 90 $ tandis que le plus élevé est à environ 25.000 $. Les fonctions politiques restent le travail de prestige, dont le salaire le plus faible dans un cabinet politique se situe entre 800 $ et 3000 $ le mois. Le métier le plus marginalisé reste l’enseignement, avec un salaire moyen de 180 dollars $ », dit l’ODEP.

Cette ONG spécialisée dans le contrôle citoyen constate l’échec du financement de la gratuité de l’éducation. Pour l’ODEP, il manque toujours 1,25 milliards $ nécessaires pour couvrir les besoins réels de la gratuité de l’enseignement de base. L’organisation citoyenne note aussi l’existence des écoles surfacturées à plus de 1 million $ au Kasaï-Oriental, dans le cadre des projets financés par le Fonds de promotion de l’industrie (Fpi) par les équipes de la présidence de la République.

Cephas Kabamba