Au cours d’une déclaration de presse, le Secrétariat exécutif du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le VIH-SIDA (PNMLS) demande au conseil d’État de suspendre les effets de la correspondance de l’actuel Ministre de l’Urbanisme et habitat favorisant la spoliation de son site par la partie Luanza Safi et consorts en complicité avec les avocats et opérateurs judiciaires afin de tenir compte de l’arrêté ministériel du prédécesseur du ministre Puis Muabilu ; qui selon le PNMLS, a ordonné l’expropriation des spoliateurs pour l’utilité publique en faveur d’un hôpital régional de la CAC qui sera érigé sur ce site.

“ Il y a un arrêté du Ministre de l’Urbanisme qui n’est pas encore abrogé et qui est différent de la lettre de cette correspondance qui annule le lotissement PNMLS qui a été fait par son secrétaire général. Les 4 décisions de l’État ne sont pas encore abrogées jusqu’aujourd’hui ; donc le PNMLS est en droit de réclamer et surtout qu’il s’agit d’un service qui dépend du Président de la République. Nous alertons et appelons à l’intervention de la haute hiérarchie de l’autorité suprême ; lui qui est le garant des institutions, doit faire respecter les lois et sécuriser le PNMLS ainsi que le terrain sur lequel nous allons bâtir un hôpital de référence pour la région CAC ; donc si on spolie ce terrain, ce sont des efforts qu’on a fait qui vont être ébranler alors que les gens sont prêts pour pouvoir faire quelque chose afin de construire cet hôpital ”.

Le PNMLS, l’un des bénéficiaires du lotissement FONDAMES demande aux autorités judiciaires de déguerpir par réquisition les occupants illégaux et de mettre la main sur maitre Masudi Paul qui a compliqué Luanda Safi et Ngonzo Sembi.
Au Président de la République de s’impliquer afin que ce service de l’État récupère l’hectare qui lui a été pris par ces spoliateurs.

Pour rappel, le problème autour du site de PNMLS date de 2006, période au cours de laquelle le secrétaire général à l’urbanisme et habitat de l’époque, sur base de la décision n°469/MIN.URB.HAB/SG/2006 a créé un lotissement qualifié par cette structure nationale d’illégale. Ainsi, en 2008 par arrêté du ministre des affaires foncières, la décision à la base dudit lotissement a été annulée.

C’est durant cette période que le PNMLS avec sa personnalité juridique va se retrouver en besoin de sécuriser sa concession. Ainsi il va solliciter et obtenir du conservateur des titres immobiliers et fonciers.

Depuis, une guerre enclenchée par un réseau des mafieux s’est déclarée contre cette structure sanitaire qui occupe l’espace depuis longtemps.

Pour l’heure, l’affaire se trouve encore au niveau de la cour de cassation. Mais sur place, c’est le début des travaux par ceux dont le PNMLS qualifie des spoliateurs.