Dans un point de presse organisé ce mercredi 17 mars à Kinshasa, André Alain Atundu, cadre du FCC s’interroge sur les divergences qui s’installent entre l’UDPS et la présidence de la République en ce qui concerne l’organisation des élections dans le délai, comme l’exige la CENCO.

Pour André Alain Atundu, ces différents discours visent à préparer l’opinion sur un éventuel glissement. Fort malheureusement, selon ce dernier, cette situation plonge l’opinion nationale dans une profonde inquiétude.

“A dire d’experts, il faudrait 350.000.000 USD pour recenser la population congolaise sans aucune indication précisé sur le délai de l’opération. Il en faudrait autant pour l’organisation des élections. D’ici 2023, la République a besoin de 700.000 USD pour l’organisation des élections crédibles”, déclare André Alain Atundu.
Ce fin politicien voudrait voir les autorités congolaises déclenchées ce processus qui se veut protecteur de l’intérêt majeur, s’exécuter maintenant afin d’éviter au pays un dérapage démocratique préjudiciable sous forme de manifestations sociales de tous genres.

“Dans ces conditions, le recensement préalable de la population apparaît comme un prétexte bienvenu puisqu’aucune action significative n’est faite à ce fin. Aucune notification ni de l’ONIP ni du ministère du plan sur les modalités pratiques de cette opération”, indique André Alain Atundu.

Du reste, André Alain Atundu voudrait voir une équipe gouvernementale capable d’apporter des solutions aux problèmes des congolais être mis en place. Et se focalisant en priorité sur la situation sécuritaire, la gratuité de l’enseignement ainsi que sur la cohésion nationale et la paix.