Les éléments commis à la sécurité de Corneille Nangaa en sa qualité d’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont été retirés.
D’après Denis Kadima, actuel président de la centrale électorale, cette décision est due au fait que Corneille Nangaa a embrassé une carrière politique, il ne peut plus jouir de son statut d’ancien président de la CENI.

“Lorsqu’ils ont créé leurs partis politiques, j’ai personnellement appelé les deux pour leur dire que la CENI ne peut plus les sécuriser. Un délai leur avait même été accordé pour qu’ils prennent d’autres dispositions. Raison pour laquelle ces éléments leur ont été retirés”, explique-t-il.
Une décision que dénonce Corneille Nangaa. Pour lui, sa sécurité est une obligation légale en tant qu’ancien chef d’institution.

“Mon statut d’ancien président de la CENI me donne droit à la protection. Ce n’est pas une faveur de Denis Kadima. La sécurité de Nangaa est une obligation légale en tant qu’ancien chef d’institution. Ce n’est pas la faveur de D. Kadima.”, réplique Corneille Nangaa.

Il sied de rappeler que l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a officiellement lancé, son parti politique dénommé Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP). Dans le cadre des élections prévues en décembre de cette année, son parti va aligner les candidats à tous les niveaux. Son vice-président à l’époque à la CENI, Norbert Basengezi a, pour sa part, créé aussi son parti politique, mais s’est aligné derrière Félix Tshisekedi.

Cephas Kabamba