Dans un document parvenu à notre rédaction ce lundi 31 janvier 2022, le député national, André Claudel Lubaya charge le président de la République, suite au sabotage constaté dans les funérailles de 40 soldats dont un colonel morts dans les affrontements avec les M23, la semaine dernière.

“J’en appelle solennellement au sens de responsabilité politique du présent de la République, chef suprême des armées, pour que sous sa férule, la nation ne puisse jeter en pâture, à l’ombre du silence et dans une obscurité indifférente, la mémoire de plus précieux de nos frères fauchés par les canons ennemis, ils ne méritent pas un tel traitement”, a-t-il dénoncé avant de rappeler à l’état congolais son devoir.

” La nation aurait tort de ne porter le deuil, son deuil, ses dirigeants auraient tort de ne pas manifester de l’émoi de tout le pays à travers ne fût-ce qu’un rituel républicain pour marquer la fin de vie des soldats tués par l’ennemi”, a regretté André Claudel Lubaya qui explique le sens d’honneur que la République devrait rendre à ces soldats.

“La mort des soldats au combat devra avoir un écho social et politique, et la solennité de prise de parole politique en pareille circonstance ravive la mémoire des victimes et témoigne d’une empathie, d’un intérêt qui participent de la reconnaissance de leur sacrifice”, a-t-il indiqué.

L’élu de kananga rappelle à tous le caractère que revêt un tel hommage.

“Je rappelle à tous que l’hommage républicain aux soldats morts au combat est une nécessité institutionnelle et politique”, a-t-il précisé.

Pour rappel, la semaine dernière, alors que Kinshasa était au rythme de la déchéance du premier vice-président de l’Assemblée nationale, jean marc kabund, 40 soldats FARDC, dont un colonel, sont morts dans les affrontements avec les éléments de M 23 à Bukima, dans le Nord-Kivu; plusieurs langues ont dénoncé cette indifférence dans la quelle ces soldats de ce bataillon ont été enterrés.

JP.