Les masques ont finalement tombés après quelques heures de suspens, Ensemble pour la République parti cher à l’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe, exhorte les élus issus de ses rangs et des regroupements alliés à siéger à l’Assemblée Nationale et aux assemblées provinciales par respect à leurs électeurs et à exercer une opposition républicaine de combat, sans complaisance. Cette décision intervient après le conclave tenu durant deux jours, soit du 05 au 06 février à Lubumbashi regroupant le comité directeur de ce parti, élargi aux députés.

Dans un même Communiqué sanctionnant les deux journées de discussion rendu public ce mardi, le parti de Moïse Katumbi appelle le régime du Président Tshisekedi à libérer les prisonniers politiques dont Mike Mukebayi et Salomon Kalonda Idi Della et d’opinion, dont Stanys Bujakera, à arrêter le harcèlement et le musèlement de l’opposition, à assurer la sécurité et la liberté de circulation à tous, et à faire toute la lumière sur l’odieux assassinat de nos regrettés frères Chérubin Okende et Dido Kakisingi, mais aussi à livrer leurs bourreaux à la justice.

Par ailleurs, le parti de Moïse Katumbi exige l’arrestation immédiate de tous les responsables dans la chaîne logistique de la Commission Électorale Nationale Indépendante, du sommet jusqu’aux gardiens d’entrepôts, ayant été impliqués dans la gestion des DEV, l’arrestation des personnes citées dans la liste des détenteurs illégaux de DEV.

Cette formation politique plaide également pour l’ouverture des enquêtes contre les membres de la CENI afin de faire la lumière sur la distribution des DEV ainsi que des kits d’enrôlement découverts auprès des membres de la famille politique de Felix TSHISEKEDI; des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds alloués à la centrale électorale, à l’occasion de ces élections, une enquête sur l’exécution des contrats liant la CENI à MIRU Systems au regard de la facilité avec laquelle ses machines, prétendument inviolables ont pu si facilement aider à la fraude électorale, en étant réinitialisées avec des codes attribués à des candidats de l’Union sacrée de la nation.