Depuis la ville de Goma où il séjourne, le Chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi a, au cours d’un point de presse tenu ce samedi 26 juin 2021, animé conjointement avec Paul Kagame, le président Rwandais, dit reconnaître la responsabilité des quelques officiers de l’armée, des certaines communautés, des certains pays voisins et des quelques sociétés minières dans les violences sanglantes qui secouent l’Est de la RDC.

Félix Tshisekedi a pour cela pris la décision de radicaliser l’administration militaire dans ces deux provinces secouées par des cycles des violences meurtrières dans le but de restaurer totalement la paix, la stabilité et la sécurité dans ces deux entités :

« L’état de siège était un constat pas avec notre collaboration avec le Rwanda mais un constat interne. A un certain moment, il fallait s’arrêter et se poser la question de savoir pourquoi la violence continue malgré les moyens qu’on met, malgré les décisions qu’on prend. Il y a parfois des responsabilités dans notre armée malheureusement, il y a des responsabilités dans nos communautés, il y a des responsabilités aussi par rapport aux pays voisins, des incursions, il y a des responsabilités parfois des certaines sociétés qui travaillent dans les secteurs miniers », a-t-il déclaré.

Abondant dans le même sens, le Président de la République Démocratique du Congo a insisté en ces termes :

« Tout cela nécessitait un contrôle rigoureux, un suivi très efficace qui en tout cas force de constater n’a pas été fait ou n’a pas donné des bons résultats jusqu’ici. Peut-être maintenant en essayant la radicalisation ou la militarisation de l’administration nous aurons des résultats et je crois en cette décision et je crois qu’elle produira ces effets ».