Tous les cinq membres du bureau de l’Assemblée provinciale du Tanganyika sont visés par des pétitions de d’échéance. Depuis une semaine, des policiers ont été déployés dans le périmètre du bâtiment qui abrite cette assemblée. Un véhicule est placé à l’entrée principale, empêchant tout accès. Le bureau ne fonctionne pas.
Tout a commencé le 29 mars dernier,la veille de l’ouverture de la session de mars à l’Assemblée provinciale. Neuf députés provinciaux débarquent à l’assemblée provinciale avec deux pétitions visant le président du bureau, Joseph Lulu Kitenge, et le vice- président,Alvard Kaluta.
Le lendemain, un dispositif sécuritaire impressionnant assiège les installations de l’assemblée provinciale. L’accès à l’hémicycle est interdit.
Vers 9 heures du matin de ce jour, arrive le député provincial Nyembo kalombola Gentil,qui réussit à passer après des heures de discussions avec les éléments de la police. Il dépose tout de même des pétitions visant les trois autres membres.
Depuis,le dispositif policier reste visible à l’assemblée provinciale du Tanganyika.
Le 30 mars,le président du bureau organise la cérémonie d’ouverture de la session de mars à l’hôtel TCHAM et pas dans les installations de l’assemblée provinciale.
Depuis, les députés sont divisés sur la légalité de cette cérémonie, organisée par un président visé par une pétition. C’est pour la deuxième fois que, les membres du bureau de cette assemblée provinciale soient visés par une motion de d’échéance. En juin 2020, le président de cette institution provinciale, Benoît Mbayo, avait été déchu pour ces mêmes motifs.