Les violons ne s’accordent toujours pas entre Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, et Jules Alingete, Inspecteur en chef de l’inspection générale des Finances (IGF). Une vidéo, devenue virale sur les réseaux, montre l’engueulade du patron de l’EPST avec trois inspecteurs de l’IGF, venus sous prétexte d’une enquête dans ce portefeuille de l’État, dont le responsable serait l’auteur de détournement d’une somme colossale, destinée à la prime de l’encadrement de la paie pour l’année 2023.

Dans un post kilométrique sur X, anciennement Twitter, Tony Mwaba Kazadi se dit victime d’un complot, et estime que Jules Alingete, inspecteur en chef de l’IGF, adulé par le Chef de l’État, ne rend pas service à la nation.

« Tony Mwaba à nouveau victime d’un complot. Je suis un travailleur acharné et rigoureux qui gêne des antivaleurs. Et jamais un détourneur. Alingeti ne rend pas service à la Nation. Il fait la politique active et le busness comme on l’a vu dans le dossier Veridos. Il a reçu mission de salir mon image au bénéfice de son ami pour qui il prépare vulgairement le lit pour me remplacer en utilisant les services de l’IGF en ce moment », écrit-il.

Pour son honneur, le professeur Tony Mwaba, exaspéré, décide finalement d’aller en justice contre le patron de l’IGF, qu’il accuse d’utiliser cette institution de contrôle financier rattachée à la présidence pour des règlements des comptes.

« Alingeti a détourné les missions de l’IGF au profit de son réseau et pour des règlements de comptes. Certains inspecteurs se plaignent et n’osent pas parle. Pour mon honneur j’irai en procès contre Alingeti qui n’est pas au dessus de la loi », a-t-il résolu.

À titre de rappel, en mars 2022, l’Inspection générale des Finances a avait publié une enquête, qui a avait révélé le détournement de 40 mille dollars américains, argent destiné à l’organisation du tournoi interscolaire. Peu avant, l’IGF avait également débusqué, sous la barbe du même ministère, le détournement 16 millions de dollars américains, dans l’affaire dite Veridos, somme qui devait permettre la paie des intervenants de l’Examen National de Fin d’Études Primaires (ENAFEP).