Christophe Lutundula Apala a fait le point sur les principales résolutions du 20e sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) qui s’est tenu ce samedi à Bujumbura, capitale du Burundi, en présence des chefs de tous les dirigeants de la région sauf le président sud-soudanais qui accueillait le Pape François.

Un sommet qui a permis au président la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi et à celui du Rwanda Paul Kagame, d’échanger pendant plus de trois heures, en présence des présidents Evariste Ndahishimiye et William Ruto. Museveni yoweri et Samia Hassan ont quitté la salle peu avant le communiqué final.

À en croire Christophe Lutundula, « les chefs d’Etat se sont réunis pour examiner le développement de la situation sécuritaire dans l’Est du pays et ont fait le même constat: ça se détériore et il faut vite agir pour faire appliquer les instruments en vigueur pour le moment, particulièrement le communiqué du mini-sommet de Luanda qui a prévu un chronogramme qui est la fusion du processus de Nairobi et celui de Luanda. Ils ont insisté sur la nécessité de la cessation des hostilités particulièrement du côté du M23 et son retrait comme convenu de manière que les congolais qui sont des déplacés de guerre reviennent à leurs domiciles ».

Le Ministre des affaires étrangères a expliqué que « de manière générale, ils ont encouragé le président Tshisekedi de continuer avec le dialogue politique qu’il a initié avec les consultations, évidemment que le président leur a donné des assurances qu’il est ouvert à tout le monde, tous les groupes armés.”

Pour le Chef de la diplomatie congolaise, « tout le monde a reconnu à l’unanimité que toutes les recommandations qui ont été faites, que ce soit dans le cadre du processus de Nairobi ou de Luanda, plus particulièrement le communiqué du 23 novembre, tout cela n’a pas été respecté. Le M23 s’est moqué des gens », a-t-il signifié.

« C’est pour cela qu’ils ont préconisé une démarche pour relancer. On a aussi responsabilisé les chefs d’Etat-major des armées des pays membres de l’EAC pour faire un nouveau chronogramme pour faire en sorte que le M23 et le Rwanda exécutent ».