Morts dans un double crach survenu le 28 et le 30 décembre 2020 dans l’ex province orientale, les 4 pilotes et techniciens des FARDC de la 7ème session spéciale de l’académie militaire de Kananga/ EFO, 1 colonel FARDC et 2 techniciens seront, enfin mis à terre ce samedi 14 août 2021.

Selon les informations nous parvenues, les corps des lieutenants David Badibanga, Francis Mulongo, Henry Mogbekuma, Emmanuel Kyalumba de la 7 ème session spéciale, le colonel Sogu, le sous-lieutenant Butiri Jules et l’adjudant technicien Yamba seront exposés pour les derniers hommages militaires dans l’enceinte de la clinique Kinoise à Kinshasa Gombe, puis les enterrements interviendront au cimetière nécropole Entre terre et ciel, le même samedi.

Pour rappel, le premier hélicoptère a connu un crach le 28 décembre 2020 où l’un des pilotes avait perdu la vie sur le coup en pleine brousse. En détresse, un autre hélicoptère en provenance de Kisangani, venu en secours, 48 heures après, pour évacuer les rescapés, avait à son tour connu le même drame, emportant avec lui les autres membres de l’équipage qui étaient à bord, ce qui a ramené à 7, le nombre des victimes.

Ils étaient parti en mission de service basé sur les vols d’évacuation sanitaire, le soutien alimentaire des troupes au sol dans l’opération visant à éradiquer les forces négatives dans la partie Est de la République Démocratique du Congo et aussi dans le transport des VIP.

les questions demeurent pendantes sur les responsabilités à établir dans la disparition de ce groupe de jeunes et vaillants pilotes formés dans les grandes écoles de pilotage à l’Ukraine et dans d’autres cieux.

Ces commandants de bord qualifiés avec plusieurs heures de vol à leur actif, des militaires dévoués sont partis armes à la main au service du drapeau tricolore congolais. Pourtant cette crème d’élite militaire de la dernière génération donnait de l’espoir pour l’avenir de l’aviation militaire congolaise.

Certes, la mission continue, mais plus d’un congolais ne jurent que sur l amélioration des conditions de travail qui laissent à désirer, car bien formés mais confrontés à un sérieux problème matériel qui nécessite l’implication urgente des autorités étatiques.

Signalons que ces obsèques sont totalement pris en charge par la Présidence de la République.