Alors qu’il était attendu ce lundi 04 octobre au parlement pour répondre aux préoccupations des élus du peuple soulevées lors de la plénière du 29 septembre dernier,le ministre de PTNTIC ne s’est pas présenté pour la deuxième fois.

Les députés nationaux du Front Commun pour le Congo, sont montés au créneau et ne jurent que sur le départ d’Augustin Kibassa Maliba à la tête de ce ministère.

Dans une déclaration politique parvenue à la rédaction de 24sur24.cd ce lundi 04 octobre, ” les députés FCC exigent la démission du ministre de Poste Télécommunications Nouvelles technologies de l’information et de la communication et de tous les membres de direction de l’ARPTC impliqués dans cette opération”.

Ces députés nationaux disent avoir constaté ” la volonté délibérée de l’Union sacrée de la nation non seulement de saboter les initiatives parlementaires, mais surtout de renvoyer au- delà du délai réglementaire la plénière consacrée à la réponse du ministère de PTNTIC aux préoccupations soulevées par les élus du peuple au nom de ce peuple, en vue de tromper la vigilance de la population et de couvrir par des manœuvres politiciennes le membre du gouvernement mis en cause, ainsi que la gravité du scandale que représente cette opération aussi illégale qu’immorale”, ont ils déploré.

Ayant découvert, selon eux, le jeu joué par l’Union sacrée, les lieutenants fidèles à Joseph Kabila promettent de passer à la vitesse supérieure:

” Nous promettons de déposer incessamment une motion de défiance contre monsieur Augustin Kibassa Maliba, ministre de PTNTIC si l’Union sacrée persiste dans son jeu de simulacre”, ont ils averti avant de dénoncer le vice de procédure qui a entaché la sélection par le bureau de la question orale avec débat relative à la taxe RAM, au mépris du mécanisme de l’article 175, alinéa 3 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.


Ces députés qui se réfèrent au discours inaugural de cette session parlementaire , promettent également de faire usage en toutes responsabilités des moyens d’informations et de contrôle mis à leur disposition par les différents textes qui régissent le fonctionnement de l’Assemblée nationale, en vue de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du pays.

Pour rappel, le ministre Kibassa Maliba est accusé d’escroquer la population par ce dossier RAM, cette perception illégale des frais de crédits de communication sur le compte de tous les usagers des téléphones mobiles en RDC sous prétexte d’identification et de certification des appareils cellulaires.

JP.