Longtemps considéré comme un havre de paix, contrairement à la partie Est du pays, l’ouest de la RDC peut-il  basculer dans l’insécurité ? C’est du moins ce que nombreux d’observateurs craignent, au regard de beaucoup de signaux.

Depuis un temps, de nombreuses informations sensibles  démontrent de quelle manière la capitale kinoise est « encerclée » par les forces obscures,  notamment les éleveurs déguisés et ces miliciens allogènes infiltrés dans le prétendu conflit         Teke-Yaka dans le Bandundu; puis ces mystérieux acquéreurs des hectares de terre dans le Kongo Central jusqu’aux confins de Kinshasa et la cinquième colonne rwandaise postée dans le Congo Brazzaville voisin. Autant de signes avant-coureurs   d’un plan de déstabilisation.

A en croire un analyste, Dans le contexte géopolitique actuel de la guerre en Ukraine où  beaucoup de pays africains sont en train de s’affranchir de la tutelle occidentale pour basculer dans l’orbite sino-russe et dans ce même contexte géopolitique où le régime de Kinshasa a commencé à flirter publiquement avec Moscou, il y a fort à parier que les puissances atlantistes qui ont d’ailleurs invité Paul Kagame hier à  la rencontre de G20 en Indonésie, aient pu avoir levé l’option de porter la guerre  jusqu’au cœur  du pouvoir en RDC pour imposer de nouveaux acteurs politiques plus soumis au jeu des impérialistes.

La guerre autour de Goma paraît une ruse militaire. L’armée congolaise qui est en train d’envoyer tous ses renforts et réservistes à l’Est risque d’être prise au piège par le réveil des cellules dormantes postées dans et autour de la capitale congolaise.

Il faut prendre cette hypothèse très au sérieux tant est si vrai que les ressortissants congolais résidant dans les villes angolaises frontalières avec la RDC ont donné depuis début cette semaine l’alarme sur la présence des colonnes des militaires rwandais lourdement armés à Malanje en Angola  en destination vers la cité des Tembo en RDC.

Une attaque par surprise à l’Ouest congolais n’est donc plus à écarter. Dans ces conditions, une quelconque chute de la capitale congolaise entre les mains de l’ennemi pourra équivaloir à un début soit de la soumission officielle du Congo soit encore de la conflagration du Congo en plusieurs petits états à la solde des puissances qui ont financé la guerre. Une espèce de remake du schéma d’une Ukraine envahie et morcelée appliqué cette fois-ci sur l’ex grand Zaïre.

Pour rappel, dans un récent message, les évêques catholiques qui appellent à une marche le 4 décembre pour soutenir l’armée,  alertent que le pays courre  un grand danger de Balkanisation. Et, dans une prédication la semaine dernière, le très respecté pasteur Roland Dalo a révélé que le pays courrait un grand danger qui pourrait le plonger dans le chaos.

PM