Ils ont décidés comme prévu, de battre le pavé ce jeudi 17 novembre pour soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), protester contre l’agression rwando-ougandaise ainsi que exiger  l’expulsion de l’ambassadeur ougandais en RDC.

Le parti politique Nouvel Élan a pris d’assaut les artères de plusieurs grandes villes du territoire national. Ayant comme point de chute à Kinshasa, le palais du peuple, après modification effectuée la veille par le Gouverneur de la ville Gentiny Ngobila, le parti cher au premier ministre honoraire Adolphe Muzito, après avoir parcouru l’itinéraire adopté, a lu, par l’entremise de son secrétaire général Blanchard Mongomba, sa déclaration.

Selon cette formation politique membre de la coalition Lamuka, le groupe rebelle du M23 tire l’essentiel de sa puissance mortifère de moyens militaires, logistiques et de ressources humaines lui fournis par le Rwanda et l’Ouganda qui ont toujours travaillés pour mettre en mal l’intégrité de la République Démocratique du Congo dans le but de profiter de ses richesses minières.

Nouvel Élan s’interroge donc de comment cette force négative posséderait des moyens militaires si ce ne serait pas grâce à ces deux pays voisins, qui sans nulle doute vient confirmer que les pays de Kagame et de Museveni seraient à la base de la confection, planification, supervision et exécution du fameux projet de la balkanisation du pays de Lumumba.

Plusieurs exigences ont été formulées par le parti de Muzito, à savoir: la reconnaissance officielle du Rwanda et de l’Ouganda comme pays agresseurs de la RDC et le rappel à Kinshasa de l’ambassadeur de la RDC à Kampala; le dépôt par la RDC d’une plainte auprès des instances judiciaires internationales compétentes contre les régimes de Kagame et celui de Museveni afin qu’ils répondent de tous les crimes contre l’humanité commis en RDC depuis le 2 août 1998; la rupture immédiate des relations diplomatiques avec les deux pays ainsi que la fermeture des frontières ; l’étude urgente du projet de construction d’un mur de séparation avec ces deux États; le retrait sans délai de la RDC de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC); annulation de tous les accords bilatéraux signés avec les deux nations depuis 2019; la conduite d’une vaste organisation de Forces Armées, des services de sécurités, des, d’immigration et des douanes ; la confirmation de la mesure de la suspension d’exploitation de la compagnie aérienne Rwandair en RDC ; la conduite d’audit des activités de rwandais en RDC de 2019 à 2022; l’interdiction définitive de vol de la compagnie Rwandair sur le territoire national congolais ; la fin de l’exploitation commune de l’or congolais par la société Sokima et l’arrêt de son raffinage au Rwanda; la fin du transit systématique et du contrôle par le Rwanda des données de communication à partir et à destination de la RDC notamment en procédant à l’arrêt définitif des activités des sociétés rwandaises telle que Africell.

A signaler que cette marche pacifique à vécu dans plusieurs villes de la République Démocratique du Congo.

PKTK