Il est environ 9 heures, quand les organisations de la société civile se pointent à l’entrée de la clôture du palais du peuple avec des banderoles pour accompagner le député national Juvenal Munubo  afin de déposer une proposition de loi sur l’exemption des frais de justice des victimes de violences sexuelles. Les éléments de police commis à la sécurité refusent de leur faire entrer dans la cour.

Après multiple tergiversations quelques-unes d’entre elles sont admises.

Entre-temps un ordre a été donné à tous les administratifs de rentrer chez eux sans raisons valables.

Je ne sais pas pourquoi, on nous a demandé, à nous tous de rentrer à la maison. Ne viens plus, parce que je suis déjà entrain de quitter l’hémicycle” pouvait-on entendre dans une conversation téléphonique entre un administratif et son interlocuteur.

Se pointant devant les bureaux du rapporteur qui restent fermés, Juvenal Munubo fait plusieurs appels avant d’inviter sa délégation à la patience.

Cette proposition de loi a été élaborée avec le concours de plusieurs organisations de la société civile depuis le mois de juin 2021.

Le député Munubo reste juste le porteur affirme une des membres de ces organisations.

La rédaction