Lancées, il y a 48 heures maintenant, les manifestations pour le départ de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO), ont atteint une dimension de violence sans précédent.

Ce mardi 26 juillet, la MONUSCO, usant de tirs de sommation a tenté de disperser la foule venue encore une fois continuer avec leur manifestation anti-MONUSCO.

Du côté de gouvernement congolais, l’on fait déjà un bilan de 5 morts et plus d’une trentaine de blessés.

“ Nous reviendrons dans la journée avec le représentant spécial adjoint en charge des opérations et chef de mission par intérim, Khassim Diagne, dans un briefing spécial sur le bilan humain, matériel ainsi que les conséquences à tirer. Nous ferons aussi le point du processus de retrait déjà entamé de la MONUSCO”, a annoncé sur tweeter Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Peu avant, dans un communiqué rendu public, la mission onusienne avait dénoncé les actes de vandalisme dont elle est victime qui violent les accords sur le statut des forces des Nations-Unies et le gouvernement de la RDC. Et de son côté, le gouvernement congolais avait promis de tout faire pour que les responsables de ces actes de violence répondent de leurs actes.