Corneille Nangaa avait, lors du scrutin de 2018, déclaré que la Commission Electorale nationale indépendante (CENI) avait besoin de 504 jours, après la fin de l’opération de révision du fichier électoral, pour mieux organiser les élections en République démocratique du Congo. Il a fait cette estimation lors de sa rencontre avec les organisations de la société civile, dans le cadre de concertation en rapport avec l’évolution du processus électoral en RDC.


Aujourd’hui le duo Fayulu/Muzitu a, au cours d’un point de presse organisée la semaine dernière, proposé un calendrier pour la bonne tenue des élections de 2023 dans le délai. Ce calendrier prévoit les opérations d’enrôlement pendant la période allant du mois de juin à août 2022. Comparativement au calendrier de l’ancien président de la CENI, si les prochaines élections de 2023 doivent avoir lieu au mois d’octobre, l’enrôlement des électeurs doit prendre fin entre les mois de février ou mars 2022.


Le tandem Lamuka aurait-il bien réfléchit quant à l’élaboration de son calendrier ?
En entretemps, Il n’y a toujours pas consensus au sujet des futurs animateurs de la CENI. Même les travaux de la commission dite paritaire opposition-majorité censés plancher sur les différents dossiers déposés par certaines composantes et parties prenantes n’avancent plus. Les élections de 2023 auront-elles lieu au dans le délai constitutionnel ?


Au moment où toutes les batteries devraient être mises en marche pour le processus électoral, les violents ne s’accordent toujours pas entre les parties prenantes au processus électoral.

Céphas Kabamba