Alors qu’il est attendu ce mercredi 06 octobre à l’Assemblée Nationale pour répondre aux préoccupations soulevées par les députés nationaux lors du débat général autour de la taxe RAM (Registre des Appareils Mobiles), le Ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), Kibassa Maliba ne s’est plus présenté devant les élus du peuple.

Le dossier RAM ne cesse d’alimenter le débat au sein de la classe politique congolaise. La majorité des députés sont pour la suppression de cette taxe qui selon eux, appauvrit davantage la population ; d’autres vont plus loin en qualifiant cette initiative du ministère des PT-NTIC de « vol et escroquerie » et ne jurant que sur le départ d’Augustin Kibassa Maliba de son poste.

Notons que certains observateurs s’étonnent du silence de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans ce dossier. Pourquoi Jules Alingete qui se dit etre « la bête noires des détourneurs et voleurs », ferme-t-il l’œil sur ce dossier ?

La situation socio-politique de la République Démocratique du Congo ne fait que traverser des zones des turbulences : la désignation des animateurs de la centrale électorale divise les confessions religieuses. Le dernier ultimatum du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso lancé aux confessions religieuses pour désigner le candidat président de la CENI et un membre de la plénière a encore accouché d’une souris. Le processus est resté au point mort où chaque camp maintient sa position. Les six confessions religieuses disent avoir désigné un candidat dont Denis Kadima, de l’autre côté, le présidium de cette plateforme religieuse constituée de la CENCO et l’ECC dit ne pas reconnaître le travail que les 6 confessions religieuses prétendent avoir déjà fait et dont le procès-verbal aurait été reçu au bureau de l’Assemblée nationale.

Face à ce blocage, l’effectivité des élections prévues en 2023 devient de plus en plus douteuse pour certains observateurs malgré la volonté du Président de la République d’organiser des élections crédibles et apaisées.

Céphas Kabamba