Après le départ de Delly Sessanga de l’Union sacrée de Tshisekedi, les deux élus d’Envol et sa mandataire au gouvernement se sont désolidarisé de leur président.

Jean-Marc Mabindi (élu de Watshia), Simon Mulamba (élu de Tshikapa) et Séraphine Kilubu( vice-ministre de la défense nationale), respectivement secrétaire général et secrétaires généraux adjoints du parti ont réitéré leur appartenance à l’Union sacrée pour, disent-ils, “matérialiser la vision du Chef de l’État”.

Avec cet imbroglio, le parti Envol paraît, désormais, comme un serpent à deux têtes. Et le dédoublement, pratique interdite par l’accord politique signée à la CENCO en 2016, semble inévitable.

Membre de G13, ce groupe de 13 parlementaires et personnalités qui militent pour des réformes institutionnelles, Sessanga a annoncé, lundi, son départ de l’Union sacrée qui, selon lui, s’est écartée des principes et valeurs pour lesquels son parti, Envol, s’est toujours battu.

Le manque de consensus dans la désignation des animateurs de la CENI traduirait, pour Delly Sessanga, une volonté manifeste d’inscrire le prochain cycle électoral dans un schéma qui ne contribue pas au rayonnement de la démocratie, surtout après les élections chaotiques de 2006, 2011 et 2018.

PM