Après la taxe sur le registre des appareils mobiles, RAM, voici que les parents d’élèves congolais sont de nouveaux victimes d’une escroquerie qui ne dit son nom de la part du ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique.
Sous prétexte de renforcer les capacités intellectuelles des élèves, le ministre Tony Mwaba a institué un enseignement à distance dont les matières ni le programme ne sont connus à ce jour.

Chaque parent a dû payer une somme de 5000 mille francs congolais pour permettre à son enfant de suivre ces cours.

Les jours passent, l’inquiétude grandit et le doute s’installe sur la concrétisation de ce programme de l’enseignement à distance qui tarde à venir. Ainsi les voix se lèvent pour dénoncer cette affaire, qui selon le député national Mukebayi, appauvrit les parents.

“On nous apprend que cet argent est perçu pour la formation, vous avez besoin de l’enseignement à distance, les parents ont payé depuis, aucun début du commencement, l’argent perçu se trouve où, dans quel compte ?”, s’est interrogé le député provincial Mike Mukebayi bien avant de donner le montant de l’argent perçu à ce jour.

” Nous avons déjà épuisé un semestre, nous tendons vers la fin de l’année scolaire, à quand le début effectif de cet enseignement à distance, cet argent va à une destination inconnue comme le RAM, Tony Mwaba doit restituer cet argent aux parents que nous sommes, c’est plus de 10 millions de dollars”, a précisé Mike Mukebayi en sa qualité de parents.

L’élu de lingwala appelle le comité de parents au niveau national à se désolidariser du ministre qui est le seul responsable de cette magouille.

Après le dossier Viridos où plus de 16 millions d’euros seraient détournés pour les imprimés au ministère de l’EPST, une affaire qui a fait tache d’huile, le ministère s’illustre encore avec ce programme d’enseignement à distance.

La République Démocratique du Congo a un taux le plus faible pour l’accès à l’Internet, par quel moyen technique pourrait- il réussir un tel programme qui nécessite l’apport de nouvelles technologies de l’information et de la communication, s’interrogent les experts. c’est un véritable programme taillé sur mesure estiment ces experts en éducation

JP.